Une enquête exclusive révèle les dessous d’un pacte stratégique entre Alger et Téhéran visant à redessiner les rapports de force dans le Sahel et en Afrique du Nord, pour une déstabilisation régionale sans précédent.
Un officier de liaison, de L’ONU, sous anonymat, résume : « Nous assistons à une mutation profonde de l’armée algérienne et ses services de renseignement qui soutiennent les groupes terroristes au Sahel. Ce régime n’est plus une simple force de défense ».
« C’est un régime militaire autoritaire, qui réfléchit en termes d’opérations indirectes, de zones grises, et d’alliances non déclarées avec des partis islamistes occultes qui soutiennent le groupe terroriste Hamas et autres au nord de l’Afrique».
Selon l’enquête menée par des journalistes indépendants et des ONG, Alger et Téhéran ont scellé un pacte de coopération stratégique ayant pour but de déclencher une « guerre asymétrique » dans la région sahélienne. Une guerre par proxy qui vise à affaiblir l’influence occidentale dans cette zone, tout en réaffirmant le pouvoir militaire algérien sur l’échiquier régional.
Des sources locales, d’après les enquêteurs, révèlent un lien direct entre cette coopération et l’activité croissante de groupes armés, repérés à proximité de la frontière sans réaction ou intervention militaire algérienne.
Des éléments armés du Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (GSIM), ainsi que des factions de l’Azawad, ont été observés à moins de 20 kilomètres, à la frontière algérienne, avec des images satellitaires consultées par nos experts.
Ce silence confirme la réalité d’un accord, où ces groupes jouent un rôle de supplétifs dans une stratégie de déstabilisation régionale orchestrée en tandem par le général Saïd Chengriha et les mollahs de Téhéran.
En parallèle, du matériel militaire et certains drones iraniens ont été livrés à ces groupes armés au nord du Mali, via des circuits algériens sécurisés.
Pour les analystes, il ne s’agit plus simplement de soutien logistique, mais d’une transformation en profondeur de l’armée algérienne, qui adopte une posture d’influence indirecte via des acteurs non étatiques.
« On assiste à une mutation doctrinale : l’Algérie pense désormais en termes de guerre par procuration », alerte l’observateur D.C en géopolitique du Sahel.
Depuis 2021, les relations entre les services algériens et les Gardiens de la Révolution iraniens (Pasdaran) se sont intensifiées. Ces derniers ont été observés dans des bases du sud algérien, notamment à Tamanrasset et Bordj Badji Mokhtar.